On a fait les comptes, nous avons réalisé en 7 jours 150kms et 8000m D+ en cumulé. Il nous restera 3 étapes vers Chamonix pour boucler le tour, ce que nous ferons l’année prochaine un week-end, en guise de revival 😉
C’est mon 3ème gros trekking et le premier dans les Alpes. Je pensais que les ressentis seraient moins puissants du fait d’évoluer sur des terrains pour la plupart connus mais il n’en est rien.
Un trekking a toujours une saveur particulière : On vit avec le minimum pendant toute la durée de celui-ci. On se contente de « petits bonheurs simples » : Un lever de soleil, une gorgée d’eau fraiche, la fraicheur de l’eau d’un torrent sur le visage, une pause devant un panorama magnifique, des défis que l’on s’impose, une soupe dans un refuge, une douche, une bière, un matelas…
J’adore ces expériences car elles me remettent les pendules à l’heure, je vis l’instant présent, je prends soin de moi pour préserver mes forces pour tenir le coup une journée de plus et je profite de ne plus faire partie de ce flux de vie ultra-rapide dans lequel j’évolue le reste de l’année.
Le tour du Mont-Blanc est particulier dans le sens où l’on traverse 3 pays et on sent bien le changement que ce soit d’un point de vue paysage, gastronomie et mode de vie.
Le Tour du Mont-Blanc c’est aussi fouler des lieux et des Noms entendus sur l’UTMB : Le Bonhomme, La Seigne, Le Grand Col Ferret, Champex. Tout au long du périple résonnait dans ma tête :
« Et dire qu’il y en a qui font tout ça en courant !!! ».
On ne peut pas mesurer l’ampleur de cette course si on ne connait pas son tracé et c’était une claque…Vraiment.
Le tour du Mont-Blanc c’est beaucoup de nationalités différentes rencontrées sur le chemin ou dans les refuges. Beaucoup d’américains, de chinois mais aussi des canadiens, belges, allemands… Les rencontres se font facilement, basées sur le partage d’une expérience hors du temps et hors du commun.
Nous avons choisi de faire un maximum de variantes afin d’éviter le flux de randonneurs qui peut être impressionnant sur certaines étapes. Ces variantes nous ont fait découvrir des sentiers très alpins, dans la neige par moment avec toujours cette impression de pouvoir toucher du doigt le Mont-Blanc.
Il serait inutile de préciser ici l’itinéraire emprunté et de détailler chaque étape tellement la sensation d’après-coup reste globale, en tout cas pour moi. C’est une Aventure avec un grand A, une Aventure que nous avons préparée chacun de notre côté, une Aventure qui nous a fait partager des moments importants, tant par nos discussions que par nos silences devant ces panoramas grandioses.
On a coché la case oui, mais c’est une case qui en cache d’autres, comme d’habitude en montagne. On parle de Tour du Cervin et de Chamonix-Zermatt désormais. Il ne manque qu’une bonne soirée autour d’un plat régional afin que nous choisissions et fixions la date. Mais pour l’instant on savoure ce que nous avons imprimé en nous de cette Aventure et qui pour sûr restera comme une histoire de vie que l’on racontera plus tard au coin du feu.
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